Programme
JEUDI 18 JUILLET
Carmen Opéra-Ballet
VENDREDI 19 JUILLET
TSUZAMEN (ENSEMBLE)
SAMEDI 20 JUILLET
PRETTY YENDE
DIMANCHE 21 JUILLET
MA PREMIERE LETTRE D’AMOUR
LUNDI 22 JUILLET
Que la fête continue !
Carmen Opéra-Ballet
JEUDI 18 JUILLET – 21H30
SITE ARCHEOLOGIQUE DE GLANUM
Orchestre Appassionato, direction Mathieu Herzog
Lise Nougier : soprano
Julien Lestel assisté de Gilles Porte : chorégraphie
Carmen sera précédée d’un programme lyrique et symphonique d’inspiration espagnole interprété par Lise Nougier et Appassionato.
– Balade du Roi de Thulé, Air des bijoux, Faust, de Charles Gounod
– Danse espagnole, Le Tribut de Zamora, de Charles Gounod
– Carceleras, Las Hijas del Zebedeo, de Ruberto Chapí
– Les Filles de Cadix, de Léo Delibes
CARMEN, BALLET JULIEN LESTEL
Chorégraphie : Julien Lestel
Musiques : Georges Bizet / Rodion Shchedrin / Iván Julliard
Lumières : Lo-Ammy Vaimatapako
Costumes : BJL
Production : Alexandra Cardinale Opéra Ballet Production
Assistant chorégraphe : Gilles Porte
Création : 2024
Durée : 1h10
Les quatre personnages principaux sont traités à part égale dans une interaction constante :Carmen, actrice de sa propre vie, en quête de liberté, ne reculera devant rien pour la garder ; le sage Don José au tempérament sage, devenu fou d’amour, abandonne une vie toute tracée et, mû par sa jalousie meurtrière, ira jusqu’à commettre l’irréparable ; Micaëla, sa promise, jeune femme à qui il ne viendrait pas à l’esprit de remettre en question la vie traditionnelle qui lui a été assignée ; Escamillo, torero célèbre et adulé à qui tout réussit, se sent du côté des puissants.
Les différents thèmes sont développés à travers une chorégraphie dépourvue de narration. On assiste à des scènes de rue qui dégagent une grande vitalité. Par ailleurs, les corps s’entrelacent dans des scènes d’amour aériennes dont l’énergie est puisée dans le sol. La gestuelle tout à la fois dynamique et fluide fait apparaître de nouvelles formes de mouvement.
Le choix musical, en accord avec la chorégraphie, trouve son originalité dans l’alternance de l’œuvre instrumentale de Bizet accompagnée de pièces chantées avec une création contemporaine d’Iván Julliard.
Les interprètes sont en tenue de ville et la scénographie épurée est débarrassée de toute théâtralité. Les lumières de Lo-Ammy Vaimatapako sont architecturales et jouent avec les contrastes afin de mettre en valeur chaque mouvement des danseurs et des danseuses.
C’est une Carmen transposée dans le monde d’aujourd’hui, hors de toute frontière.
Orchestre Appassionato
© Remi Riere
« La musique de chambre au cœur de l’orchestre », telle est pour Mathieu Herzog l’essence d’Appassionato, qu’il définit comme un « orchestre chambriste » : « L’écoute fine des uns et des autres développée par des musiciens passionnés à l’énergie communicative fonde sa grande singularité d’Appassionato. Jouer ensemble est une question qui obsède tous les chefs d’orchestre et tous les musiciens qui se produisent autrement qu’en solo. Bien au-delà du simple fait de mettre les notes verticalement les unes au-dessus des autres, il s’agit de trouver une osmose entre les musiciens, de ressentir les lignes, les phrases, les mouvements de la musique, d’adopter une respiration commune qui change fondamentalement l’interprétation. Un quatuor, un trio, mais à 40, une écoute différente, un jeu de questions-réponses, d’une oreille à une autre, un ping-pong musical, c’est ce qui fait, concert après concert et enregistrement après enregistrement, qu’Appassionato se démarque. » Inscrivant sa ligne artistique sous le signe de l’excellence pour tous, Appassionato et son chef ne se contentent pas de proposer au public des interprétations des chefs-d’œuvre symphoniques mais entendent rendre les grandes œuvres du répertoire disponibles et accessibles à tous les publics. Ceci grâce à des formats de concerts novateurs comme « Vous trouvez ça classique ? », une série en partenariat avec la Seine Musicale, où Mathieu Herzog fait découvrir au public les codes de la musique classique et ses grands compositeurs. Mettant à profit l’expérience de ses quinze années de Quatuor Ébène, Mathieu Herzog a réuni autour de lui des chambristes accomplis pour faire de cet orchestre un écrin musical idéal, partenaire privilégié des solistes lyriques et instrumentaux d’aujourd’hui et de demain. Appassionato, c’est aussi un label, extension des valeurs artistiques de l’orchestre. Les premiers enregistrements réalisés (Mozart - les trois dernières symphonies, Métamorphoses Nocturnes, et le Concerto pour violon de Saint-Saëns avec Jinjoo Cho) témoignent de la sensibilité et de la volubilité de l’ensemble. Appassionato reçoit le soutien de l’Adami, de la Spedidam et du mécénat de la Caisse des Dépôts.
Lise Nougier
Après un master de chant lyrique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, la soprano lyrique Lise Nougier devient membre de l’Académie de l’Opéra de Paris durant l’année 2021. Dès son plus jeune âge, Lise Nougier a une grande sensibilité pour les textes, la langue française et le théâtre. Elle obtient une double licence de Lettres Modernes et Arts du spectacle et se forme au jeu d’acteur, au clown ou encore à la danse de claquettes. C’est pourtant le chant lyrique, et notamment l’opéra, qui s’imposent à la soprano comme une évidence. Elle fait ses débuts dans le rôle du page de la duchesse dans Rigoletto de Verdi à l’Opéra-Bastille. Suivront Virtù, au théâtre de l’Athénée, dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi avec le Poème Harmonique, et encore la Pastuchyna dans l’opéra tchèque Jenufa, à l’Opéra de Rouen. La voix de Lise Nougier se fait remarquer par un aigu argenté et rond. Le long ambitus ainsi que la virtuosité dont elle dispose lui permettent d’aborder des rôles aussi variés que Fiordiligi dans Cosi fan tutte de Mozart, Mimi dans La Bohème de Puccini ou encore Micaëla dans Carmen de Bizet. Lise Nougier a partagé la scène avec de grands artistes tels que la soprano Diana Damrau et le baryton Nicolas Testé dans un programme d’airs d’opéra avec l’Orchestre du Grand Avignon dirigé par Debora Waldman. Dans le cadre du programme Momentum, elle a été également invitée par la soprano Sabine Devieilhe et le pianiste Alexandre Tharaud au Théâtre des Champs Elysées. Lise Nougier a été Révélation Lyrique de l’ADAMI en 2019.
Julien Lestel
Dans la lignée des Jirí Kylián, Ohad Naharin ou Crystal Pite, le chorégraphe Julien Lestel impose un style singulier avec ses créations résolument modernes, esthétiques et puissantes. Formé à l’École de Danse du Ballet de l’Opéra National de Paris et au Conservatoire National Supérieur de Paris où il obtient un Premier prix, Julien Lestel travaille ensuite avec Rudolph Noureev qui lui propose de danser Cendrillon au Théâtre San Carlo de Naples, puis il intègre les Ballets de Monte-Carlo, le Ballet de l’Opéra de Paris, le Ballet de Zürich, où il est engagé comme danseur principal, et enfin le Ballet National de Marseille en tant que partenaire de Marie-Claude Pietragalla. Il travaille avec Rudolph Noureev, Jerome Robbins, Jirí Kylián, William Forsythe, Angelin Preljocaj, Roland Petit, Pina Bausch, Thierry Malandain... et danse les chorégraphies de Marius Petipa, George Balanchine, John Neumeier, Uwe Scholz, Serge Lifar, Frederick Ashton, Vaslav Nijinski...
Ballet Julien Lestel
© Leslie France
Basé à Marseille, le Ballet Julien Lestel voit le jour en janvier 2007 à l’Espace Pierre Cardin lors de la représentation de sa première chorégraphie, Les Âmes Frères. Il compte aujourd’hui plus d’une vingtaine de chorégraphies à son répertoire et regroupe onze danseurs venus d’horizons différents, chacun révélant sa singularité tout en restant fidèle au style néoclassique moderne qui caractérise les chorégraphies. Avec une quarantaine de dates par an, le Ballet Julien Lestel rayonne sur tout le territoire national et se produit également à l’étranger. Longtemps en résidence à l’Opéra de Massy (2012- 2021), le Ballet reçoit aujourd’hui le soutien de la Ville de Marseille et de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ainsi que des aides de fondations et partenaires privés. En dehors des spectacles, des répétitions publiques et des échanges avec les spectateurs à l’issue des représentations, le Ballet Julien Lestel s’est engagé dans une politique d’actions de sensibilisation. Il va à la rencontre de toutes sortes de publics lors de projets pédagogiques et d’ateliers chorégraphiques. Par exemple, en milieu scolaire de la maternelle au lycée, auprès d’adolescents atteints de troubles autistiques ou de handicap mental ainsi qu’en milieu carcéral, mais également dans des hôpitaux et des résidences pour personnes âgées. « Dans ce cadre, ma visée est de mettre la danse à la portée de tous afin qu’elle devienne un moyen d’expression et d’épanouissement pour chacun » Julien Lestel
Mathieu Herzog
© Rémi Rière
Un « artiste complet », « un vrai musicien » sont les mots qui reviennent le plus souvent pour décrire le Chef d’orchestre, compositeur et orchestrateur Mathieu Herzog. Son âme musicale s’est forgée par un travail intensif auprès de grands maîtres tels que Semyon Bychkov, Daniel Harding et Gábor Takács-Nagy… Il crée en 2015 Appassionato, orchestre avec lequel il noue une relation passionnelle et en perpétuelle évolution. Mathieu est également orchestrateur, aussi bien pour Appassionato que pour des musiciens classiques tels que Philippe Jaroussky, Ludovic Tézier, Nadine Sierra ou Natalie Dessay. Passionné de littérature et d’histoire, il travaille à l’écriture d’un livret d’opéra biographique sur Georges Bizet. Depuis 2019, Mathieu Herzog est Directeur Musical du Blaricum Music Festival (Hollande). Il y intervient également en formation musicale et masterclasses.
Tsuzamen (Ensemble)
VENDREDI 19 JUILLET – 21H30
SITE ARCHEOLOGIQUE DE GLANUM
Sirba Octet, direction Richard Schmoucler, violon 1
Laurent Manaud-Pallas : violon 2
Grégoire Vecchioni : alto
Claude Giron : violoncelle
Stanislas Kuchinski : contrebasse
Rémi Delangle : clarinette
Iurie Morar: cymbalum
Christophe Henry: piano
Cyrille Lehn : arrangements
Chœur Région Sud, direction Michel Piquemal
Tsuzamen
© Thomas O'Brien
Ensemble et unis contre l’oubli des génocides. Celui des juifs, des arméniens, des tziganes, dont nous avons voulu métisser les répertoires pour que la fraternité s’incarne en musique. Si toutes les sociétés ont cultivé le chant, il n’a pas les mêmes fonctions pour chacune d’elles. Dans la musique klezmer, ou musique yiddish, tradition musicale des juifs ashkénazes, le chant accompagne la fête, les rituels, rythme les événements de la vie et tire ses origines des musiciens ambulants qui parcouraient les villes, les ghettos et les shtetls. La musique arménienne, mélange de musique folklorique et de musique sacrée évoque spiritualité, philosophie et lyrisme. Celle des tziganes révèle une grande diversité de formes, de sources et de contenus, elle s’est nourrie de la musique des autochtones que les Roms, les Gitans, les Manouches côtoyaient dans leur nomadisme. C’est l’écho de ces chants et de toutes ces cultures que le Sirba Octet joue dans Tsuzamen. Dans un assemblage musical inédit se côtoient l’histoire d’un vieux sage assis sous un arbre, celle des émois, celle des ténèbres et du massacre de Ponary qui a arraché un père à sa famille. Un chant à la gloire du Karabagh, triste histoire d’une région qui fait encore aujourd’hui de nombreux ravages humains, un poème de Károly Bari, Le Shavore, chant tzigane hongrois dédié aux enfants, une danse villageoise plus légère dialoguée entre filles et garçons sur le thème de la citrouille. Chants, berceuses, poèmes, socle nécessaire de traditions qui nouent des rapports essentiels entre les hommes.
Sirba Octet
© Caroline Doutre
En 2003, le violoniste Richard Schmoucler prend le pari de créer un ensemble à mi-chemin entre l’académisme classique et la musique traditionnelle d’Europe de l’Est. Il s’associe à cinq de ses amis musiciens, membres des orchestres de Paris, du National de France et de l’Opéra de Paris, à un pianiste, un cymbaliste et à l’arrangeur Cyrille Lehn pour former le Sirba Octet. Cet ensemble singulier qui propose une lecture originale du répertoire klezmer, yiddish et tzigane sort son premier album A Yiddishe Mame chez le label Naïve Classic en 2005. Ce programme acoustique et intimiste au cœur des mélodies d’Europe de l’Est est un florilège d’airs aux accents slaves et yiddish, souvenirs des ambiances festives et familiales de son fondateur Richard Schmoucler. C’est à travers cette histoire constitutive de sa culture et de sa sensibilité qu’il conçoit ensuite ses différents programmes et choisit de faire revivre ces musiques dans le présent de musicien classique qu’il est aujourd’hui. Si la virtuosité et l’émotion se retrouvent inévitablement dans les airs marqués par l’errance de ces peuples, c’est la couleur, la richesse et l’inventivité de la réécriture musicale propres au Sirba Octet qui font la singularité de cet ensemble. Composé de huit musiciens exceptionnels à l’interprétation éblouissante et sensible, le Sirba Octet excelle hors des circuits traditionnels, s’attache savamment à réunir les genres et réussit le pari de créer des programmes musicaux qui peuvent mêler musique de chambre, formation symphonique et instruments traditionnels. Un univers musical que le Sirba Octet détermine comme un genre inédit, celui du « Classic World ».
Choeur Région Sud
Fondé en 1989, le Chœur Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur comprend environ 70 chanteurs, issus des six départements de la région et de Monaco. Les répétitions hebdomadaires sont réparties sur deux ensembles vocaux, basé l’un en Provence et l'autre sur la Côte d'Azur. Chacun bénéficie d’une formation approfondie grâce à la pratique collective et au contact de musiciens et solistes professionnels. Le Chœur comprend également un Ensemble vocal féminin composé d’une dizaine de chanteuses. Partenaire des structures professionnelles de la région - orchestres de Cannes, de Nice et d’Avignon-Provence, opéras et festivals - le Chœur Région Sud participe ainsi à la diffusion d’œuvres symphoniques et d’oratorios en adaptant son format aux différents lieux afin de favoriser l’accès de la culture à tous. Sous l’impulsion de son directeur artistique et fondateur Michel Piquemal, récompensé deux fois aux Victoires de la Musique, il fait découvrir au public dans des lieux de prestige des classiques du chant choral aussi bien que des œuvres rares ou des créations contemporaines. Le Chœur Région Sud est subventionné par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Ministère de la Culture-DRAC PACA et le Conseil départemental des Alpes-Maritimes.
Michel Piquemal
Après des études de chant à la Maîtrise de l’ORTF, Michel Piquemal poursuit sa formation avec Denise Duval et Pierre Bernac pour la mélodie française, Suzanne Anders et Paul von Schilawski au Mozarteum de Salzbourg pour l'interprétation du Lied. Fondateur de l'Ensemble Vocal Michel Piquemal (1978), puis professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (1985-1994), il se voit confier en 1987 la direction du Chœur Régional Vittoria d'Ile-de-France et du Chœur Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. Michel Piquemal est invité à diriger de nombreux orchestres en France et à l’étranger : Orchestre National de Lille, Orchestre National d'Ile-de-France, Orchestre des Pays de la Loire, Ensemble Orchestral de Paris, Concerts Lamoureux, Orchestre Symphonique d’Etat Hongrois, Orchestre de Bucarest, Philharmonique de Liège, etc. Sa discographie est riche et diversifiée. En tant que baryton, il a enregistré des œuvres de Liszt, Sauguet, Lalo, Rossini et récemment, avec la pianiste Christine Lajarrige, des mélodies de Poulenc. Avec ses diverses formations, des enregistrements consacrés à Rossini, Mendelssohn, Brahms, Schubert, Fauré, Poulenc. Michel Piquemal a été deux fois lauréat des Victoires de la Musique Classique : en 1996 pour l'intégrale de la musique sacrée de Maurice Duruflé, à la tête de son ensemble vocal (Naxos). Et deux ans plus tard, pour Le Roi David d’Honegger, avec le Chœur Régional Vittoria d’Ile-de-France. Avec le Chœur Région Sud, il a réalisé cinq enregistrements : Cornelius, Donizetti, Cochereau, Tomasi, et plus récemment Le Dilettante d’Avignon d’Halévy, avec l’Orchestre Avignon-Provence.
Pretty Yende
SAMEDI 20 JUILLET – 21H30
SITE ARCHEOLOGIQUE DE GLANUM
Pretty Yende : soprano
Orchestre Appassionato, direction Mathieu Herzog
– Quel guardo il cavaliere, Don Pasquale, de Gaetano Donizetti
– Ah ! rendetemi la speme,
Qui la voce sua soave,
Vien diletto in ciel la luna,
Les Puritains, de Vincenzo Bellini
– Una voce poco fa, Le Barbier de Séville, de Gioachino Rossini
– O Dieu ! que de bijoux, Faust, de Charles Gounod
– Oh ! se una volta sola,
Ah ! non credea mirarti,
Ah ! non giunge uman piensero,
La Somnambule, de Vincenzo Bellini
– Vilja Lied, de Franz Lehar
Pretty Yende
© Gregor Hohenberg
L’incroyable et véridique histoire d’une jeune fille née en 1985 en Afrique du Sud au temps de l’apartheid, dans un township de Piet Relief (Transvaal), devenue une des plus grandes divas de la planète lyrique. La jeune fille zoulou qui chantait des hymnes religieux à la paroisse découvre l’opéra grâce à un spot publicitaire illustré par le Duo des fleurs de Léo Delibes ! C’est le coup de foudre pour le chant lyrique. À seize ans, elle remporte un concours qui lui permet d’intégrer le South African College of Music à l’université du Cap. Après cet apprentissage, elle étudie pendant 3 ans auprès de Mirella Freni à l’académie lyrique de La Scala de Milan et remporte plusieurs concours internationaux. En 2010, elle décroche le premier prix du concours de bel canto Vincenzo Bellini et elle est la première artiste de l’histoire du Concours Belvédère-Montserrat Caballe de Vienne à décrocher le premier prix dans les deux catégories opéra et opérette. En 2011, elle remporte le Concours Operalia-Plácido Domingo. En 2013, elle reçoit la médaille d’argent de l’Ordre de l’Ikhamanga qui récompense les civils sud-africains ayant rendu des « services éminents » à la Nation. La même année, elle fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York. Dès lors, Pretty Yende enchaîne les rôles et les succès sur toutes les grandes scènes du monde : Royal Opera House, Metropolitan Opera, Carnegie Hall, Staatsoper de Berlin, Staatsoper de Vienne, Opernhaus de Zürich, Gran Teatre del Liceu, Théâtre San Carlo de Naples, Chorégies d’Orange, et Cape Town Opera bien sûr. Les mélomanes français la découvrent en 2016 à l’Opéra de Paris dans le rôle de Rosina du Barbier de Séville, puis dans le rôle-titre de Lucia di Lamermoor, où son interprétation de l’air de la folie déclenche des standing ovations à chaque représentation. Et c’est le monde entier qui tombe sous son charme, avec sa spectaculaire prestation, le 6 mai 2023, dans l’Abbaye de Westminster, lors de la cérémonie du couronnement du Roi Charles III d’Angleterre. Cette saison, Pretty Yende est de retour au Staatsoper de Vienne dans La Somnanbule. Puis à l’Opéra de Paris dans le rôle d’Olympia des Contes d’Hoffmann. A la Royal Opera House de Londres, elle est Gilda dans Rigoletto. Avant d’étrenner deux nouveaux rôles : Cléopâtre dans Jules Cesar en Egypte de Haendel (à Francfort) et Marie Stuart de Donizetti (à Naples).
Orchestre Appassionato
« La musique de chambre au cœur de l’orchestre », telle est pour Mathieu Herzog l’essence d’Appassionato, qu’il définit comme un « orchestre chambriste » : « L’écoute fine des uns et des autres développée par des musiciens passionnés à l’énergie communicative fonde sa grande singularité d’Appassionato. Jouer ensemble est une question qui obsède tous les chefs d’orchestre et tous les musiciens qui se produisent autrement qu’en solo. Bien au-delà du simple fait de mettre les notes verticalement les unes au-dessus des autres, il s’agit de trouver une osmose entre les musiciens, de ressentir les lignes, les phrases, les mouvements de la musique, d’adopter une respiration commune qui change fondamentalement l’interprétation. Un quatuor, un trio, mais à 40, une écoute différente, un jeu de questions-réponses, d’une oreille à une autre, un ping-pong musical, c’est ce qui fait, concert après concert et enregistrement après enregistrement, qu’Appassionato se démarque. » Inscrivant sa ligne artistique sous le signe de l’excellence pour tous, Appassionato et son chef ne se contentent pas de proposer au public des interprétations des chefs-d’œuvre symphoniques mais entendent rendre les grandes œuvres du répertoire disponibles et accessibles à tous les publics. Ceci grâce à des formats de concerts novateurs comme « Vous trouvez ça classique ? », une série en partenariat avec la Seine Musicale, où Mathieu Herzog fait découvrir au public les codes de la musique classique et ses grands compositeurs. Mettant à profit l’expérience de ses quinze années de Quatuor Ébène, Mathieu Herzog a réuni autour de lui des chambristes accomplis pour faire de cet orchestre un écrin musical idéal, partenaire privilégié des solistes lyriques et instrumentaux d’aujourd’hui et de demain. Appassionato, c’est aussi un label, extension des valeurs artistiques de l’orchestre. Les premiers enregistrements réalisés (Mozart - les trois dernières symphonies, Métamorphoses Nocturnes, et le Concerto pour violon de Saint-Saëns avec Jinjoo Cho) témoignent de la sensibilité et de la volubilité de l’ensemble. Appassionato reçoit le soutien de l’Adami, de la Spedidam et du mécénat de la Caisse des Dépôts.
Mathieu Herzog
© Rémi Rière
Un « artiste complet », « un vrai musicien » sont les mots qui reviennent le plus souvent pour décrire le Chef d’orchestre, compositeur et orchestrateur Mathieu Herzog. Son âme musicale s’est forgée par un travail intensif auprès de grands maîtres tels que Semyon Bychkov, Daniel Harding et Gábor Takács-Nagy… Il crée en 2015 Appassionato, orchestre avec lequel il noue une relation passionnelle et en perpétuelle évolution. Mathieu est également orchestrateur, aussi bien pour Appassionato que pour des musiciens classiques tels que Philippe Jaroussky, Ludovic Tézier, Nadine Sierra ou Natalie Dessay. Passionné de littérature et d’histoire, il travaille à l’écriture d’un livret d’opéra biographique sur Georges Bizet. Depuis 2019, Mathieu Herzog est Directeur Musical du Blaricum Music Festival (Hollande). Il y intervient également en formation musicale et masterclasses.
Ma première lettre d’amour
DIMANCHE 21 JUILLET – 18H
CHAPELLE SAINT-PAUL DE MAUSOLE
Lise Nougier : chant
Ramon Théobald : piano
– Vienne et Madame, de Barbara
– Ma première lettre, de Cécile Chaminade
– Vous souvient-il ma belle, La vie parisienne,
Dites lui, La Grande Duchesse de Gerolstein,
O mon cher amant, La Périchole, de Jacques Offenbach
– Qui m’aurait dit, Werther, de Jules Massenet
– Lettre ouverte à Elise, d’Anne Sylvestre
– Air des lettres, Eugène Onéguine, de Piotr I. Tchaïkovski
– Addio del passato, La Traviata, de Giuseppe Verdi
Lise Nougier
Après un master de chant lyrique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, la soprano lyrique Lise Nougier devient membre de l’Académie de l’Opéra de Paris durant l’année 2021. Dès son plus jeune âge, Lise Nougier a une grande sensibilité pour les textes, la langue française et le théâtre. Elle obtient une double licence de Lettres Modernes et Arts du spectacle et se forme au jeu d’acteur, au clown ou encore à la danse de claquettes. C’est pourtant le chant lyrique, et notamment l’opéra, qui s’imposent à la soprano comme une évidence. Elle fait ses débuts dans le rôle du page de la duchesse dans Rigoletto de Verdi à l’Opéra-Bastille. Suivront Virtù, au théâtre de l’Athénée, dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi avec le Poème Harmonique, et encore la Pastuchyna dans l’opéra tchèque Jenufa, à l’Opéra de Rouen. La voix de Lise Nougier se fait remarquer par un aigu argenté et rond. Le long ambitus ainsi que la virtuosité dont elle dispose lui permettent d’aborder des rôles aussi variés que Fiordiligi dans Cosi fan tutte de Mozart, Mimi dans La Bohème de Puccini ou encore Micaëla dans Carmen de Bizet. Lise Nougier a partagé la scène avec de grands artistes tels que la soprano Diana Damrau et le baryton Nicolas Testé dans un programme d’airs d’opéra avec l’Orchestre du Grand Avignon dirigé par Debora Waldman. Dans le cadre du programme Momentum, elle a été également invitée par la soprano Sabine Devieilhe et le pianiste Alexandre Tharaud au Théâtre des Champs Elysées. Lise Nougier a été Révélation Lyrique de l’ADAMI en 2019
Ramon Theobald
Ramon Theobald, chef d’orchestre et pianiste brésilien, ancien membre de l’Académie de l’Opéra de Paris et du programme Fabbrica Jeunes Artistes du Théâtre de l’Opéra de Rome, diplômé en piano de l’Ecole de musique de l’Université de Rio de Janeiro, a joué dans de nombreuses concerts et masterclasses avec les plus grands noms du lyrique, tels Diana Damrau, Anne Sofie Von Otter, Jessica Pratt, Michael Fabiano ou Lawrence Brownlee. Accompagnateur hors pair, Ramon Theobald est particulièrement apprécié par les chanteurs pour son toucher délicat et nuancé, la finesse de son écoute, sa sensibilité aux plus subtiles variations de la voix. « Il est frappant d’entendre combien les chanteurs sonnent à la fois plus détendus et plus expressifs sous sa conduite » (altamusica.com) En compagnie de Lise Nougier, il a récemment interprété à l’Opéra-Bastille La petite fille, le chasseur et le loup, conte musical de Vasco Mendonça.
Que la fête continue !
LUNDI 22 JUILLET – 20H
ARENES BARNIER
Almere Youth Symphony Orchestra, direction Daan Welle
– Mazurka de la suite Mascarade, d’Aram Khatchatourian
– Oriental Festive March, extrait d’Aladin, de Carl Nielsen
– Extraits de Casse-Noisette, de Piotr I. Tchaïkovski
– Ouverture de Karelia, de Jean Sibelius
– Cartoon Collection, de John Glenesk Mortime
– The Flight to Neverland, de John Williams
– Thème principal de The Avengers, d’Alan Silvestri