Béatrice Uria Monzon a profondément marqué le rôle de Carmen, dont elle a été l’une des plus grandes interprètes sur toutes les scènes nationales et internationales : l’Opéra de Paris, Chorégies d’Orange, Toulouse, Bordeaux, Venise, Vérone, Palerme, Turin, le Metropolitan Opéra de New York, Houston, Cleveland, Madrid, Barcelone, Buenos Aires, Staatsoper et Deutschoper de Berlin, Tokyo, Osaka, Moscou.Depuis plusieurs années, sa voix évoluant vers le répertoire de Soprano, Béatrice Uria Monzon interprète sa première Tosca en Avignon puis reprend ce rôle à l’Opéra de Paris, Berlin et la Scala de Milan.
S’imposant d’emblée dans cette nouvelle tessiture, elle enchaine Lady Macbeth en 2016 au Théâtre Royal de la Monnaie et au Capitole de Toulouse, la Comtesse de Sérizy dans l’ouvrage de Luca Francesconi Trompe la Mort, création mondiale à l’Opéra de Paris en 2017, Adriana Lecouvreur à Saint-Etienne, Margherita et Elena dans Mefistofele de Boïto aux Chorégies d’Orange, La Gioconda au Théâtre Royal de Monnaie en 2019, Madeleine de Coigny dans Andréa Chénier.
On la retrouvera avec la Reine Marguerite dans Yvonne, princesse de Bourgogne à l’Opéra de Paris et à nouveau Elena dans Mefistofele à Toulouse, Macbeth à l’opéra de Trieste puis Gertrude dans Hamlet à l’Opéra de Liège et, le 18 juin prochain, Carmen au Stade de France aux cotés de Roberto Alagna.
crédit photo © Bernard Martinez.
C’est une artiste qui allie vocation et besoin de se dépasser. Elle assume sa maturité artistique avec la détermination de ceux qui ne mettent pas de limites à leur évolution, avec la prudence et la tranquillité que procurent des années d’apprentissage, et le don d’exprimer les émotions les plus intimes et intenses. Son vaste registre mélodique lui a permis de devenir une chanteuse « larga » , c’est‐à dire complète, apte à interpréter tous les « palos » (styles) du flamenco.
C’est actuellement une des artistes espagnoles les plus en vue sur la scène nationale et interonale. Elle s’appuie sur un très vaste répertoire solidement maîtrisé, sur l’originalité de ses textes, pour la plupart inédits, et sur la richesse émotionnelle de son expression. La Belgique, Londres, New York, la France, le Japon, le Portugal, le Canada, la Colombie, la Bulgarie, la Pologne et le Brésil sont, parmi d’autres, les pays où elle a eu l’occasion d’exercer son art.
Elle est devenue une référence dans le rôlede « L’amour Sorcier » qu’elle incarne à merveille. Par ailleurs, elle excelle dans l’adaptation pour le Cante Jondo des vers de grands poètes : Lorca, Goytisolo, Angel Gonzàlez, Emilio Prados, Salvador Rueda, etc… Sa déjà longue et brillante carrière a été couronnée en 2016 par la très prestigieuse « Làmpara Minera » du festival international de la Unión, la plus haute distinction pour un chanteur ou une chanteuse de flamenco. « La Voz Vivida », CD publié en 2017 reflète fidèlement de ce qu’elle est : une grande chanteuse de flamenco
crédit photo © Isabel Camps.
« La guitare de Liat Cohen est à la musique ce qu’un cœur battant est à la vie » - Le MondePionnière de la renaissance de la guitare classique et de la création contemporaine, Liat Cohen donne ses premiers récitals à l’âge de 14 ans. Son jeu est habité, sensuel, délicat, inventif autant que virtuose. Premier Prix du Conservatoire de Paris, diplômée de la Schola Cantorum (à l’unanimité avec félicitations du jury), de l’Ecole Normale de Musique de Paris (à l’unanimité), Liat Cohen est la première guitariste à avoir reçu le Prix Nadia Boulanger Fondation de France.
Elle est également Lauréate de nombreux concours internationaux, dont ceux de Rome, Paris et Tel-Aviv.Liat Cohen se produit sur les plus grandes scènes des cinq continents et collabore avec les plus grands chefs (Jacques Mercier, Frédéric Chaslin, Jan Talich, Uri Segal…) et les plus grands orchestres et ensembles (Orchestre Symphonique de Jérusalem, orchestre de chambre d’Israël, Orchestre National de Lorraine, Orchestre de Bern, Orchestre Symphonique de Melbourne, Orchestre Symphonique de Haïfa, Orchestre symphonique d’Istanbul, Talich Chamber Orchestra, Quatuor Prazak, Quatuor Zemlinsky…).
Dédicataire de nombreux concertos et œuvres pour guitare soliste, elle enregistre « Concertos » paru en 2009 chez Warner Classics où elle signe également le très bel double album « Virtuosi » avec le Talich Quartet. Ses concerts avec le Quatuor Prazak et le Talich Chamber Orchestra sont captés par Mezzo TV ; Le DVD « Une guitare à Prague » paru en 2011 reçoit le prix Opus d’Or.La discographie de Liat Cohen comprend un voyage au cœur de la musique classique brésilienne « Rio-Paris » (ERATO-Warner Classics) avec de Natalie Dessay, Agnès Jaoui et Helena Noguerra qui distillent leurs talents instrumentaux et vocaux à travers les plus belles œuvres du répertoire.
Le parcours de Debora Waldman l’amène à résider dans trois pays différents avant ses 15 ans. Née au Brésil, elle grandit en Israël, puis habite en Argentine. A 17 ans, elle dirige pour la première fois et décide de s’orienter vers la direction d’orchestre : elle va alors à Paris se perfectionner au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSMDP). C’est là qu’elle devient l’assistante de Kurt Masur à l’Orchestre National de France, entre 2006 et 2009.
En 2008, l’ADAMI la nomme “Talent Chef d’Orchestre” puis en 2011 elle reçoit une distinction par la fondation Simone et Cino del Duca, sous l’égide de l’Académie de Beaux- Arts.En septembre 2020, elle prend ses fonctions de directrice musicale de l’Orchestre national Avignon-Provence. Elle deviendra à cette occasion la première femme à la tête d’un orchestre permanent français.
Récemment, on a pu l’entendre avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonie de Radio France, l’Orchestre symphonique de Hambourg, la Staatskapelle de Halle, l’Orchestre Philharmonique de Johannesburg, l’Orchestre National de Colombie, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de Bretagne, celui des Pays de Savoie, ou encore l’Orchestre Lamoureux au Théâtre des Champs-Élysées.Dans le domaine lyrique elle vient de diriger cette saison Idomeneo à l'Opéra Grand Avignon et dirigera en mai DonPasquale à l'opéra de Dijon. Cheffe dynamique, outre sa carrière de cheffe invitée, elle est engagée dans la transmission à travers le projet Démos de la Philharmonie de Paris auquel elle participe depuis sa création en 2010
crédit photo © Lyohdo Kaneko.
Fondé à la fin du 18e siècle, l’Orchestre national Avignon-Provence appartient à ces orchestres qui, depuis longtemps, structurent la vie musicale française et y accomplissent les missions de service public de la culture : création musicale, diffusion et accompagnement des publics dans la découverte d’un répertoire vivant de plus de quatre siècles. Grâce à sa politique artistique ambitieuse et curieuse, menée par Débora Waldman, Directrice musicale, l’Orchestre offre une profonde intelligence musicale et une rare souplesse dans l’approche des œuvres, quelles que soient leur époque ou leur style. Il accueille des solistes et des chefs de renom tout en favorisant la promotion d’artistes émergents.
Partenaire fidèle de l’Opéra Grand Avignon, il accompagne toute sa saison lyrique. L’Orchestre national Avignon-Provence a également la volonté d’accroître l’égalité entre les femmes et les hommes au sein des équipes artistiques. Le département des Nouveaux Publics, fondé en 2009, lui permet d’approfondir sa politique d’actions éducatives et culturelles. Il donne aujourd’hui la possibilité à plus de 25 000 enfants, adolescents et adultes, d’assister aux concerts de l’Orchestre. Convié à de prestigieux festivals comme le Festival d’Avignon, le Festival International de la Roque d’Anthéron, le Festival de Pâques d’Aix-en-Provence et les Chorégies d’Orange, l’Orchestre national Avignon-Provence investit l’ensemble de son territoire régional et rayonne également en France et à l’étranger.
En 2020, l’Orchestre obtient le label Orchestre national en Région. Soutenu par le Ministère de la Culture, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Département de Vaucluse, la Communauté d’Agglomération du Grand Avignon et la Ville d’Avignon, l’Orchestre national Avignon-Provence s’engage artistiquement et professionnellement auprès des citoyens sur un territoire culturel parmi les plus riches d’Europe.
crédit photo © Alexandra de Laminne
Katia et Marielle Labèque ont commencé très tôt leur carrière en duo, et c’est leur interprétation de la Rhapsody in Blue de Gershwin qui leur a apporté la consécration internationale. Depuis lors, elles jouent avec les meilleurs orchestres et les plus grands chefs, tout autour du monde.
Elles travaillent avec de nombreux compositeurs tels que Thomas Ades, Luis Andriessen, Luciano Berio, Pierre Boulez, Bryce Dessner, Philip Glass, Osvaldo Golijov, György Ligeti, Olivier Messiaen. Elles ont créé à Los Angeles le nouveau concerto de Philip Glass sous la direction de Gustavo Dudamel, ainsi que le concerto de Bryce Dessner au Royal Festival Hall de Londres avec le London Philharmonic et Jon Storgards. Nico Muhly a également écrit un concerto à leur intention.
Pour leur propre label, KML Recording, créé en 2007, elles ont sorti le coffret « Sisters ». Parmi leurs enregistrements : « Invocations » avec Le Sacre du printemps de Stravinsky et les Épigraphes antiques de Debussy, « Amoria » (cinq siècles de musiques basques) et « Moondog ». On leur doit aussi le projet « Minimalist Dream House quartet » pour deux pianos et deux guitares avec David Chalmin et Bryce Dessner
Gaspard Proust est né en Slovénie et a vécu douze ans en Algérie. Il a été banquier en Suisse, afféré à la gestion du patrimoine. Il parle cinq langues. En 2010, il présente son spectacle Enfin sur scène ? au Studio des Champs- Élysées et à La Cigale à Paris qui sera salué par le public et les médias. Gaspard Proust tapine, qu’il joue de 2011 à 2014, en est la forme aboutie.Il se produit alors dans les plus grandes salles parisiennes : Salle Gaveau, Théâtre du Rond-Point, Théâtre Montparnasse et Théâtre de la Madeleine ainsi qu’en tournée en France, Suisse et Belgique.
Il est aussi le premier humoriste à jouer son spectacle sur la prestigieuse scène du Théâtre du Châtelet.Gaspard s’essaie également au cinéma. En 2011, il joue le premier rôle dans L’amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder. En 2014, il était à l’affiche Des lendemains qui chantent de Nicolas Castro aux côtés de Laetitia Casta et André Dussolier. En 2016, il retrouve Frédéric Beigbeder pour L’idéal, la suite de 99 Francs.Entre 2012 et 2015, Gaspard est intervenu tous les samedis dans l’émission « Salut les terriens !» animée par Thierry Ardisson sur Canal Plus. En 2016, Gaspard Proust revient avec un nouveau spectacle à la Comédie des Champs-Élysées. Après le Théâtre Antoine en 2017, l’Olympia en 2018, une saison entière (2019-2020) à la Comédie des Champs-Élysées, et des représentations triomphales partout en France, la tournée de ce dernier spectacle s’est achevée fin 2021.
En parallèle de son seul-en-scène, il crée une rencontre entre humour et musique classique avec Je n’aime pas le classique… mais avec Gaspard Proust j’aime bien où, entouré d'un groupe de musiciens classiques de renom, il nous fait déguster les plus belles œuvres du répertoire à travers le prisme de son humour unique et irrésistible.Ce spectacle s’est joué à la Philarmonie de Paris en 2017, en tournée, Salle Pleyel en 2021… et à Glanum en 2019 ! Cet été nous retrouverons Gaspard Proust avec les sœurs Labèque dans sa version du célèbre « Carnaval des animaux » de Saint-Saëns qu’ils ont déjà interprété aux Rencontres d’Evian en 2016 et au Théâtre des Champs-Elysées en 2018.
crédit photo © JF Robert
Percussionnistes et chanteurs, tous issus de la tradition musicale du pays basque, les musiciens d’Hegiak puisent leur art aux sources d’une terre hautement culturelle. Ambassadeurs de l’Euskadi dans le monde entier, ils dénichent dans les secrets de la nature d’incroyables sons et dans leurs voix presque primitives des émotions bouleversantes.
Ils collaborent depuis plusieurs années avec Katia et Marielle Labèque et sont aujourd’hui une référence.
Native de Lyon, c’est à Bordeaux que Natalie Dessay, tout en voulant être danseuse, découvre le chant. Elle mène de front des études de théâtre, d’allemand et de chant en qualité de soprano léger. Suite à son prix de conservatoire obtenu en 1985, elle intègre le chœur du Capitole de Toulouse.En 1989, elle obtient le 2ème prix du Concours des Voix Nouvelles, qui lui permet d’intégrer l’école de l’Opéra de Paris. En 1992, sur la scène de l'opéra Bastille, elle interprète pour la première fois Olympia dans Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach. Elle réinterprète ce rôle dans la mise en scène de Louis Erlo, ainsi que dans d’autre productions jusqu’en 2001.
Elle diversifie toutefois ses rôles en chantant dans Lakmé de Delibes, Ariane à Naxos, La femme silencieuse et Arabella de Richard Strauss, Hamlet d’Ambroise Thomas, Orphée aux enfers d’Offenbach, Le Rossignol de Stravinsky, Alcina de Haendel, Manon de Massenet, Pelléas et Mélisande de Debussy, Lucia di Lammermoor et La Somnambule. Natalie Dessay est acclamée sur les plus prestigieuses scènes : Metropolitan Opera, Opéra de Paris, Teater an der Wien et Staatsoper de Vienne, Scala de Milan, Covent Garden de Londres, Genève, Chicago etc.Natalie Dessay a collaboré régulièrement avec Michel Legrand, se produisant en Europe et en Amérique du Sud et enregistrant deux albums Entre elle et lui (Erato) et Between yesterday and tomorrow (Sony).
Avec Philippe Cassard, son pianiste en récital, elle a donné depuis 2012 une soixantaine de concerts sur les scènes les plus prestigieuse : Carnegie Hall à New York, Jordan Hall à Boston, Barbican à Londres, Suntory Hall à Tokyo, Tchaïkovski à Moscou, Théâtre des Champs Élysées à Paris et au Wiener Staatsoper. Cette collaboration a donné lieu à une parution de trois CDs « Debussy » (Erato), « Fiançailles pour rire » (Erato) et Schubert (Sony). Elle est la première artiste lyrique française à avoir été nommée Kammersängerin par l'Opéra d’Etat de Vienne. Depuis quelques années, Natalie Dessay s'est également tournée vers le théâtre, se produisant dans plusieurs villes françaises ainsi qu' à Paris. Natalie Dessay est également récitante et doubleuse pour le cinéma d'animation.
Très précoce, Neïma Naouri comprend tôt qu’elle veut se consacrer aux arts de la scène et plus particulièrement au chant. C'est donc à l'âge de 6 ans qu'elle commence à suivre des cours de piano, puis à 15 ans, elle intègre le CRR de Saint-Maur en comédie musicale où elle obtient son Diplôme d’études musicales en 2018. Cette même année, elle fait ses débuts sur scène en interprétant le rôle de Hedy Larue dans le célèbre musical How to succeed in business without really trying au théâtre de Ménilmontant.
Après une formation professionnelle à l'IMEP Paris College of Music, école de jazz internationale, elle intègre le groupe vocal de renom the Voice messengers avec qui elle sort son premier album en 2021. En 2019, Neïma fait ses débuts à l’opéra avec le rôle de Tzeitel dans Un violon sur le toit à l’opéra national du Rhin mis en scène par Barrie Kosky. En 2020 elle figure sur l’album « Imaginary soundtrack from the 60’s » de Léonard Desarthe dont la chanson Mad After You est nominée aux Production Music Awards dans la catégorie « Best vocal track ».
Cette même année elle enregistre pour l’album Symphonie pour la vie dont tous les bénéfices sont reversés aux hôpitaux et elle participe à l’émission télévisée Symphonissime aux côtés d’Yvan Cassar. Elle intègre ensuite la Royal Academy of Music de Londres où elle obtient un master en comédie musicale.
Ami très proche du fondateur du Festival de Glanum, Dominique Oger, brutalement décédé en août 2020, Henri Demarquette assure la programmation de cette septième édition du Festival de Glanum. « Musicien passionné et personnalité aux facettes multiples, Henri Demarquette joue du violoncelle comme on embrase une forêt profonde ; pas un de ses coups d'archet ne laisse indifférent car il réveille l'inconscient de la musique » Olivier Bellamy (Le Monde de la Musique).
Né en 1970, Henri Demarquette entre à 13 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il étudie avec Philippe Muller et Maurice Gendron. Titulaire d’un Premier Prix à l’unanimité, il travaille également avec Pierre Fournier et Paul Tortelier, puis, avec Janos Starker à Bloomington aux Etats-Unis. Sa carrière prend un essor international qui le conduit dans de nombreuses capitales accompagné des plus grands orchestres français ou étrangers ou en compagnie de ses partenaires pianistes privilégiés Boris Berezovsky, Michel Dalberto, Jean-Bernard Pommier, Fabrizio Chiovetta, Jean-Frédéric Neuburger. Henri Demarquette poursuit également des projets originaux :« Vocello » : il est l’initiateur de cette formation originale pour violoncelle et chœur a capella avec l’Ensemble Vocal Sequenza 9.3, qui programme des œuvres de la Renaissance en regard de musiques contemporaines.
Depuis 2012, il est invité plusieurs fois par Michel Onfray à intervenir dans le cadre de l’Université Populaire de Caen. En compagnie de Jean-Yves Clément, essayiste, poète, musicien, il évoque divers aspects de la musique sous forme de causeries-conférences.Cette ouverture d’esprit se reflète dans une discographie éclectique, couronnée de nombreuses distinctions en France et à l’étranger. Henri Demarquette a reçu de l’académie des Beaux-Arts le Prix de la Fondation Simone et Cino del Duca. Il enseigne actuellement à l’École Normale de musique Cortot de Paris.
crédit photo © Elian Bachini!
Premier Chef Invité de l’Orchestre Régional Avignon-Provence de 2013 à 2020, Samuel Jean contribue largement au rayonnement de cette structure et à sa labellisation Orchestre National Avignon Provence en 2020, en assurant une mission plurielle (symphonique, lyrique, actions culturelles et discographique). Samuel Jean a enregistré 6 albums avec Avignon, dont Le Docteur Miracle de Bizet, L’Amour Masqué de Messager ou la SADMP de Beydts & Guitry. Il a aussi dirigé l’Orchestre National de Lille pour l’album « Yes! » de Julie Fuchs pour Deutsche Grammophon.Samuel Jean s’est consacré à la direction d’orchestre en 2006 après une riche expérience de chef de chant, chef de chœur et assistant dans des maisons telles que l’Opéra National de Paris, le Théâtre du Châtelet, le Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence ou le Grand théâtre de Genève.
Il est l’invité de maisons d’opéra comme le Théâtre Royal de la Monnaie, le Théâtre du Châtelet, l’Opéra Comique, les opéras de Limoges ou bien sûr d’Avignon ou d’orchestres tels le Philharmonique de Radio-France ou l’Orchestre Royal Philharmonique de Liège. Il collabore avec des metteurs en scène et solistes renommés : Laurent Pelly, Olivier Py, Jérôme Savary, Emilio Sagi, Nicholas Angelich, Bertrand Chamayou, Emmanuel Ceysson, Nora Gubish, Elina Garanca pour n’en citer que quelques-uns. Musicien complet et curieux, Samuel Jean aime croiser les musiques et a ainsi collaboré avec des musiciens d’horizons différents tels que Thomas Enhco (Concerto pour piano, 2016), Juan Carmona (Sinfonia Flamenca, 2018), Damon Albarn (Monkey Journey to the west, Théâtre du Châtelet et Festival international de Manchester, 2007), Rufus Wainwright (Prima Donna, Festival d’Avignon cour d’Honneur 2016), Amjad Ali Khan (Ananta de Pierre Thilloy, tournée en Inde, 2013), Laurent Dehors (Les Sons de la Vie, Opéra de Rouen, 2012), Jean-Luc Fillon (Oboa Nomade, 2011), et aussi des comédiens tels que Guillaume Gallienne (La Chaste Vie de Jean Genet, Festival d’Avignon, cour d’Honneur, 2014), Robin Renucci (Homériade de Martin Romberg, Création mondiale, Festival d’Avignon, 2015) ou Karin Viard (Silence, d’André Serre-Milan, Maison de la Radio, 2010). Pianiste et pédagogue, Samuel a été professeur des ensembles vocaux B au CNSM de Paris de 2005 à 2013 et professeur-accompagnateur au CRR de Boulogne-Billancourt de 1996 à 2005.
Il conseille régulièrement les élèves de la classe de direction d’orchestre du CNSMDP d’Alain Altinoglu, dans la cadre de master-classes avec l’Orchestre Régional Avignon-Provence. Pianiste, il a enregistré avec la soprano Sabine Revault d’Allones deux disques consacrés aux mélodies de Massenet (Timpani, 2013) et de Pierné, avec le baryton Thomas Dolié (Timpani, 2014). Samuel Jean est directeur artistique du Festival Pierres Lyriques en Béarn des Gaves.
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C’est en 1965, à la dissolution de l'Orchestre Régional de l'ORTF, que la Ville de Marseille décide de créer l'Orchestre de l'Opéra de Marseille. En 1981, Janos Furst, nouveau directeur de la musique, souhaite créer "l'Orchestre Philharmonique de Marseille" et c'est grâce au soutien exclusif de la municipalité que l'effectif est ainsi porté à 88 musiciens.Depuis, la phalange orchestrale de la cité phocéenne s’attache non seulement à diffuser les grandes œuvres du répertoire classique et romantique, mais aussi à rendre hommage à des compositeurs du XXème siècle et à créer des commandes de la Ville de Marseille telles que les créations mondiales de Marius et Fanny de V. Cosma, Colomba de J.C Petit. Le développement qu’il connaît est le résultat de l’effort tout particulier que consent la Ville de Marseille pour se doter d’une formation de haut niveau.
Des chefs réputés se sont succédés tels que P. Arrivabeni, S. Baudo, J.C. Casadesus, K. Montgomery, E. Pidó, M. Schonwandt, P. Steinberg... Pour accompagner des solistes de renommée internationale tels que R. Alagna, P. Ciofi, A. Georghiu, M. Devia,O. Borodina, M. Delunsch, R. et G. Capuçon, J.P. Collar, S. Katchatryan, L. Korcia, M. Portal, A.R. El Bacha, N. Radulovic…Par ailleurs, l’Orchestre Philharmonique participe activement aux actions menées par l’Opéra en direction du jeune public, scolaires, universitaires, public empêché…Depuis février 2012, Lawrence Foster occupe le poste de Directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Marseille, et donne ainsi un nouvel élan à la phalange orchestrale.
En 2016, l’Orchestre et Lawrence Foster enregistrent un premier album chez Pentatone, qui le place au niveau d’orchestres à la renommée internationale ; suivront deux nouveaux opus dédiés à la musique de Martinů et aux compositeurs américains (Thomas, Copland, Heggie, Getty). En 2018, il est invité au Concertgebouw d’Amsterdam avec la violoniste Arabella Steinbacher.Régulièrement invité au Festival de la Roque d’Anthéron, il se produit sous la direction musicale de Lawrence Foster et celle du jeune chef estonien Mihhail Gerts. L'Orchestre Philharmonique de Marseille est membre de l'Association française des Orchestres (AFO, www.france-orchestres.com) depuis le 1er janvier 2014.
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